dimanche 21 avril 2013

Non", Bartolone n'est pas intéressé par le poste d'Ayrault

Répondant aux rumeurs, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a dit dimanche sur Canal+ qu'il n'était pas intéressé pour remplacer Jean-Marc Ayrault à son poste de Premier ministre.
"Non", assure Claude Bartolone, il ne lorgne pas sur le poste de Premier ministre. Invité de l'émission "Dimanche +", sur Canal+, lactuel président de l'Assemblée nationale a tenu à un mettre au clair les choses, voulant mettre un terme à la rumeur qui court sur son éventuel arrivée à Matignon, en cas de démission de Jean-Marc Ayrault.

"Depuis que cette rumeur s'est installée, il y a quelque chose qui m'impressionne, à la fois on dit le président de l'Assemblée n'est pas toujours d'accord avec le président de la République qui nomme le Premier ministre, et donc c'est la preuve qu'il veut aller à Matignon, je trouve cela absurde !", a-t-il dit. "Je vise d'être à la hauteur de la responsabilité que m'ont confiée mes pairs en m'élisant président de l'Assemblée", a-t-il affirmé.
Pour "la transparence utile"
De son côté, en réaction à cette "rumeur", Jean
-Marc Ayrault avait eu un trait d'humour la semaine dernière: "pour être au gouvernement, il faut publier son patrimoine". En effet, Claude Bartolone (PS) mène la fronde d'une partie des députés contre la volonté du gouvernement d'obliger aussi les parlementaires à publier leurs déclarations de patrimoine, avec des prises de position offensives saluées à droite.

Une petite pique de Matignon à laquelle l'actuel locataire du "perchoir" a également répondu : "Nous sommes pour la transparence", a affirmé dimanche M. Bartolone, "la transparence utile", a-t-il ajouté. "Nous ne sommes pas un pays protestant, nous sommes un pays judéo-chrétien, de tradition rurale et le rapport à l'argent a toujours été compliqué", a-t-il aussi expliqué. Il s'est insurgé contre la publication de la photo de sa maison, cette semaine, dans Le Canard Enchaîné. Interrogé précisément sur les mesures sur la transparence préparées par le gouvernement, il a indiqué qu'il avait "remis des propositions" au Premier ministre et au président de la République, plaidant pour que la future haute autorité "ait les moyens du contrôle".
 

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