jeudi 25 avril 2013

François Hollande entame une visite de 37 heures en Chine

25/04/2013 REVUE DE PRESSE

lundi 22 avril 2013

Manuel Valls espère que la droite reviendra au pouvoir «le plus longtemps possible»


La majorité donne du fil à retordre à François Hollande

Mélenchon : Premier ministre ? "Je n'ai pas peur !"

Séminaire des députés PS pour ressouder les rangs - 22/04

Manif anti-mariage gay: Copé rejette une collusion avec le FN

Morin (UDI) veut "un vrai changement"

Hervé Morin, président du Conseil national de l'UDI, a appelé aujourd'hui le gouvernement à "un vrai changement de politique", assurant que "si demain l'opposition appelait à manifester pour changer de gouvernement, il y aurait des millions de personnes dans la rue" tant les Français sont aujourd'hui "exaspérés"
Interrogé par RFI sur la pérennité de la mobilisation contre le mariage gay après le vote du texte mardi à l'Assemblée, l'ancien ministre de la Défense a estimé que ce mouvement "continuera à exister pour deux raisons".

"La première, c'est que derrière il y a la loi famille dont on nous annonce que
le projet de loi pourrait porter sur la gestation pour autrui (GPA), sur la procréation médicalement assistée (PMA), des débats qui ont envenimé les choses car beaucoup ont vu dans le mariage pour tous l'amorce de la GPA qui est une abomination", a-t-il dit.

François Hollande a cependant
clairement indiqué que la GPA, la pratique des mères porteuses, resterait "interdite en France tant" qu'il serait président de la République, et renvoyé le dossier de la procréation médicalement assistée (PMA) au Comité national d'éthique.

"Et puis, il y a un deuxième sujet, a poursuivi Hervé Morin. "C'est que derrière tout cela il y a de plus en plus une colère contre le gouvernement, contre la majorité. Et si demain l'opposition appelait à une grande manifestation pour changer de gouvernement et de politique, il y aurait des millions de personnes dans la rue parce que les gens sont exaspérés", a-t-il lancé.

Estime-t-il que l'opposition doit lancer cet appel? "Moi, j'appelle à un vrai changement de politique", élude-t-il en évoquant les questions de l'éducation, de la compétitivité et de l'Europe.

A-t-il été gêné par la présence du député FN Gilbert Collard aux côtés d'élus UMP derrière la banderole des élus lors de la manifestation anti-mariage de dimanche? "Il ne doit pas y avoir de collusion avec le FN et moi je ne me prêterai jamais a cela et, en même temps, très clairement, on ne peut pas s'opposer à la venue d'un parlementaire qui a été élu, qui est un représentant de la Nation et qui participe à une manifestation", dit-il.

Et, ajoute le député de l'Eure, "nous ne considérons pas que la présence de quelques députés UMP avec Gilbert Collard, c'est le début de l'amorce de la construction d'une nouvelle alliance entre l'extrême droite et la droite".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/22/97001-20130422FILWWW00379-morin-udi-veut-un-vrai-changement.php

Barjot pourrait annuler la manif du 26

Frigide Barjot, la chef de file des opposants au projet de loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels était interviewée par Yves Thréard aujourd'hui dans Le Talk Orange-Le Figaro. Elle a déclaré qu'elle savait que «la loi serait votée demain» mais qu'elle ne baissait pas les bras.

Elle a par ailleurs réaffirmé que «la manifestation du 26 mai sera annulée si le président de la République nous reçoit et qu'on trouve un accord sur l'organisation d'un référendum». Sur la suite a donner à l'opposition, elle a souligné que «nous continuerons jusqu'à ce que cette loi soit annulée et qu'elle soit remplacée par l'alliance civile» réclamée par les opposants au projet de loi.

Sur la présence de Gilbert Collard, le député frontiste, dans les rangs de La manif pour tous, elle a déclaré qu'elle ne trouvait «pas cela gênant ». «Ce sont des députés qui se sont opposés à la loi, c'est normal qu'ils soient présents», a-t-elle martelé.

Frigide Barjot a également annoncé qu'elle pourrait être candidate aux municipales de Paris. Elle a prévenu qu'elle pourrait s'associer avec des listes, sauf le Front national et les partis politiques favorables au mariage homosexuels.  


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/22/97001-20130422FILWWW00377-barjot-pourrait-annuler-la-manif-du-26.php

Mariage gay : Bartolone a reçu une lettre de menaces contenant de la poudre de munitions

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a reçu une lettre de menaces contenant de la poudre de munitions, rapporte son entourage. La lettre, d'une page, signée d'une "Interaction des forces de l'ordre" se termine par les mots: "Nos méthodes sont plus radicales et expéditives que les manifs, vous avez voulu la guerre, vous l'avez".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/22/97001-20130422FILWWW00370-mariage-gay-bartolone-recoit-des-menaces.php

L'expresso du 22 avril

L'annonce

Jean-François Copé a annoncé lundi qu'il cessait ses fonctions d'avocat, alors que le gouvernement a l'intention d'interdire aux parlementaires d'être en même temps avocat d'affaires. "A titre personnel, j'ai pris la décision de me consacrer maintenant exclusivement à ma famille politique et à mon pays, je vais donc cesser mes fonctions d'avocat", a dit le président de l'UMP sur RTL. "Je vais les cesser maintenant parce que je considère que la situation de la France est tellement grave qu'il faut nous mobiliser".

La phrase

François Hollande doit-il nommer Jean-Luc Mélenchon Premier ministre? "Je travaille à cela", a assuré le coprésident du Parti de gauche sur Europe 1 lundi matin.

L'attaque

Pour Manuel Valls, Henri Guaino va trop loin dans son opposition au mariage pour tous. "Quand on conteste la légitimité des urnes, comme le fait Guaino, on se comporte comme un factieux. C’est une faute lourde", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur Europe 1.

Le chiffre : 60%

D'après un sondage BVA pour 20 Minutes, la popularité du maire de Paris est de 60% auprès de ses administrés. Cependant la cote de Bertrand Delanoë a légèrement baissé et est inférieure à la popularité moyenne des maires de communes de plus de 100 000 habitants, assure au quotidien Eric Bonnet, directeur d'études chez BVA.

Les coulisses

"Sans mythifier l’impact d’un remaniement, ça aurait du sens", lâche un poids lourd de la majorité aux Echos de lundi. Le quotidien économique assure que l'idée d'une remaniement "fait son chemin". François Hollande pourrait, avant les vacances d'été et plus probablement à la rentrée, se doter d'une équipe ministérielle plus resserrée. Il conserverait Jean-Marc Ayrault dans ses fonctions jusqu'en 2014 ou 2015. "Il a en tête un quinquennat en deux temps?: les efforts puis la redistribution. Soit deux Premiers ministres", assure un ténor du gouvernement au journal.

La prédiction

Passée l'épreuve de sa déclaration de patrimoine, qui fait d'elle l'une des ministres les plus riches du gouvernement avec un patrimoine inférieur à 6 millions d'euros, la ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay a le sourire : "On va me donner Bercy", s'amuse-t-elle dans Libération. "Vu la manière dont je gère mon patrimoine, je mérite bien ça."

Le conseil

"Ce que l’on attend de l’exécutif, c’est un discours plus fort, qui se projette vers l’avenir, qui assume plus ce que nous sommes." Sur Canal +, le député PS Jean-Marie Le Guen estime qu’il "y a un message politique à faire passer à l’exécutif". Il a ainsi demandé à la majorité "que l’on assume mieux ce que l’on fait". Lundi se tient un séminaire de la majorité parlementaire afin de mettre à plat les relations entre les élus et le gouvernement.
 

dimanche 21 avril 2013

Fillon ou Sarkozy en 2017 (Pécresse)

L'ancienne ministre Valérie Pécresse (UMP) a estimé aujourd'hui qu'à la présidentielle de 2017 seuls Fillon ou Sarkozy "compte tenu de la gravité de la situation" pouvaient "assumer le leadership" de l'UMP du fait de "leur expérience".

"Pour 2017, compte tenu de la gravité du pays, il n'y a que deux personnes qui peuvent assumer le leadership de l'UMP, François Fillon ou Nicolas Sarkozy, s'il revient", a dit Valérie Pécresse, invitée de "C'politique" sur France 5.

"Il faut que nous ayons un leader qui ait l'expérience de la gestion de crise car on est dans la panade", a-t-elle ajouté. Quant à "tous les quadras" de l'UMP, "ils peuvent jouer leur partition".

"Une ambition ne se construit pas sur du vent"

Interrogée sur le fait de savoir si elle se présenterait à la présidence de l'UMP normalement prévue pour septembre, elle a répondu: "Je crois qu'une ambition cela ne se construit pas sur du vent" et plutôt "étape par étape". Elle a expliqué qu'elle se concentrait sur l'Ile-de-France. "Je veux réveiller l'Ile-de-France", a-t-elle dit.

Toujours à propos de cette élection, elle a expliqué qu'il était nécessaire de revoter car "plusieurs personnes revendiquent" le leadership du parti et "cette question ne sera tranchée que quand on revotera".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/21/97001-20130421FILWWW00183-manif-pour-tous-270000-personnes-selon-les-organisateurs-45000-selon-la-police.php

Valls s'en prend à ceux qui mettent en cause "la légitimité du Parlement" - 21/04

"Il y a trois moyens de relancer la croissance"


"Il y a trois moyens de relancer la croissance" par Europe1fr

Jean-Luc Mélenchon refuse de "parler la langue des caniches"


Jean-Luc Mélenchon refuse de "parler la langue... par francetvinfo

Guaino: "j'accuse la préfecture de police de mentir" - 21/04


Guaino: "j'accuse la préfecture de police de... par BFMTV

Manif pour tous: Boutin met en garde Hollande contre les "risques de crispation

Manifs pour tous: pour Delanoë, les violences sont "une régression" - 21/04

7 jours BFM: mariage homo : la dernière bataille - 20/04

Rebsamen : Copé "joue avec le feu"

Le chef de file des sénateurs socialistes, François Rebsamen, a estimé dimanche que le président de l'UMP Jean-François Copé "jou(ait) avec le feu" en essayant d'"utiliser" les manifestations des opposants au mariage homosexuel. "L'UMP n'accepte pas sa défaite du mois de mai de l'année dernière et tout est bon pour hystériser la société", a déclaré M. Rebsamen, invité du "Forum" Radio J. "Bien sûr que (M. Copé) joue avec le feu (...) il y a là une hystérisation, une utilisation d'une manifestation de gens de bonne foi", a-t-il poursuivi . "L'UMP utilise elle aussi ces manifestations pour essayer de faire une jonction", a-t-il jugé.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Rebsamen-Cope-joue-avec-le-feu-603248

La boussole écolo

Initié par Philippe Meirieu, signé par de nombreux cadres et trois députés Verts, le texte "La Boussole" résonne comme un avertissement : "La politique d’ensemble menée par le gouvernement n’est pas à la hauteur de nos espérances, voire contradictoire avec nos positions […] Quitter le gouvernement n’est pas une fin en soi [mais] cela pourrait devenir une condition de notre crédibilité."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/La-boussole-ecolo-603282

Conseiller pessimiste

Confidence désabusée d’un proche de Hollande et Ayrault : "Notre politique fiscale n’a pas été comprise. Même ceux qui ne paient pas d’impôts craignent que les hausses pour les plus riches finissent par les toucher." C’est ce qu’on appelle perdre sur les deux tableaux.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Conseiller-pessimiste-603281

"Une vague de déstabilisation" (Bayrou)

Le président du MoDem, François Bayrou, s'est alarmé aujourd'hui "d'une vague de déstabilisation et de division en cours" actuellement, qui est "le symptôme de plus du malaise de la société française". "Il y a une vague de déstabilisation et de division en cours", qui est "le symptôme de plus du malaise de la société française", a déclaré François Bayrou, lors de "12/13 Dimanche" sur France 3.

Interrogé sur sa proposition d'un gouvernement "d'union nationale", le leader centriste a répondu que "la condition" à cela, c'était "qu'il y ait une politique clairement définie sur ce que nous allons faire pour que le pays retrouve l'énergie dont il manque". "L'unité nationale, a-t-il insisté, vient après la fixation de la politique à suivre."

Pour lui, "ce qui manque aujourd'hui, c'est la fixation d'une politique - les gens ne comprennent rien à ce que les pouvoirs successifs disent, ils ne savent pas où on va". "Tant qu'on n'aura pas des gouvernants qui parlent clairs et assument et dont on sache où ils vont", cela n'ira pas, selon lui.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/21/97001-20130421FILWWW00122-une-vague-de-destabilisation-bayrou.php

Non", Bartolone n'est pas intéressé par le poste d'Ayrault

Répondant aux rumeurs, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (PS), a dit dimanche sur Canal+ qu'il n'était pas intéressé pour remplacer Jean-Marc Ayrault à son poste de Premier ministre.
"Non", assure Claude Bartolone, il ne lorgne pas sur le poste de Premier ministre. Invité de l'émission "Dimanche +", sur Canal+, lactuel président de l'Assemblée nationale a tenu à un mettre au clair les choses, voulant mettre un terme à la rumeur qui court sur son éventuel arrivée à Matignon, en cas de démission de Jean-Marc Ayrault.

"Depuis que cette rumeur s'est installée, il y a quelque chose qui m'impressionne, à la fois on dit le président de l'Assemblée n'est pas toujours d'accord avec le président de la République qui nomme le Premier ministre, et donc c'est la preuve qu'il veut aller à Matignon, je trouve cela absurde !", a-t-il dit. "Je vise d'être à la hauteur de la responsabilité que m'ont confiée mes pairs en m'élisant président de l'Assemblée", a-t-il affirmé.
Pour "la transparence utile"
De son côté, en réaction à cette "rumeur", Jean
-Marc Ayrault avait eu un trait d'humour la semaine dernière: "pour être au gouvernement, il faut publier son patrimoine". En effet, Claude Bartolone (PS) mène la fronde d'une partie des députés contre la volonté du gouvernement d'obliger aussi les parlementaires à publier leurs déclarations de patrimoine, avec des prises de position offensives saluées à droite.

Une petite pique de Matignon à laquelle l'actuel locataire du "perchoir" a également répondu : "Nous sommes pour la transparence", a affirmé dimanche M. Bartolone, "la transparence utile", a-t-il ajouté. "Nous ne sommes pas un pays protestant, nous sommes un pays judéo-chrétien, de tradition rurale et le rapport à l'argent a toujours été compliqué", a-t-il aussi expliqué. Il s'est insurgé contre la publication de la photo de sa maison, cette semaine, dans Le Canard Enchaîné. Interrogé précisément sur les mesures sur la transparence préparées par le gouvernement, il a indiqué qu'il avait "remis des propositions" au Premier ministre et au président de la République, plaidant pour que la future haute autorité "ait les moyens du contrôle".
 

Frigide Barjot affirme que son mouvement aura des candidats aux municipales

Frigide Barjot affirme aujourd'hui dans un entretien à Corse-Matin que son mouvement présentera des candidats aux élections municipales de 2014.

Selon la militante opposée au mariage pour tous, le collectif
La Manif pour tous, qui mène la fronde contre le projet de loi depuis six mois, va "investir le terrain électoral dès les prochaines élections municipales de 2014". "Sous une forme et une appellation qui restent à définir, nous allons présenter des candidats dans les villes dont les élus n'ont pas joué le jeu", affirme-t-elle dans les colonnes du quotidien corse. Tout en précisant: "Et ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler la liste, ce sera une surprise..."

Frigide Barjot affirme également à Corse-Matin que la manifestation nationale du 26 mai à Paris "ne sera que la première d'une nouvelle ère". "Elle agrégera bien d'autres doléances contre la politique du gouvernement de François Hollande, notamment tout ce qui touche à la famille, au problème de l'euthanasie", annonce-t-elle.


Une manifestation se tient aujourd'hui à Paris. Elle devrait rassembler environ 70.000 opposants au projet de loi, qui sera définitivement voté à l'Assemblée nationale mardi.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/21/97001-20130421FILWWW00084-frigide-barjot-affirme-que-son-mouvement-aura-des-candidats-aux-municipales.php

Extrême droite : Vidalies inquiet

Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, estime qu'"aujourd'hui, tous les éléments sont réunis pour la montée de l'extrême droite", dans une interview au Parisien Dimanche. "Qui ne voit pas aujourd'hui que tous les ingrédients sont réunis pour la montée de l'extrême droite", répond le ministre quand on lui demande si "le risque d'un Front national au second tour de la présidentielle est écarté".
"Ce phénomène est nourri par trois paramètres: la crise européenne, la suspicion vis-à-vis de la classe politique et la peur des immigrés", poursuit Alain Vidalies.
 

Anti-mariage gay : dernière grande mobilisation avant le vote

A deux jours du vote solennel, un dernier rassemblement des opposants au mariage gay se tiendra dimanche après-midi à Paris. Un appel au calme a été lancé par les organisateurs, qui attendent entre 30 et 50.000 participants.
Le coup d'envoi sera donné à 14 heures, place Denfert-Rochereau. Les opposants au mariage gay ont maintenu la pression toute la semaine en se rassemblant quotidiennement près de l'Assemblée nationale, où des échauffourées ont éclaté à plusieurs reprises. Ils sont de nouveau attendus ce dimanche à Paris pour un dernier rassemblement avant le vote solennel du projet de loi prévu mardi. "Il ne nous reste que quelques jours, donc on ne va pas lâcher la rue maintenant", a déclaré à l'AFP Albéric Dumont, responsable de l'organisation au sein de La Manif pour tous, qui défilera entre la place Denfert-Rochereau et l'esplanade des Invalides à partir de 14h30.

A lire aussi :
Nouvelle manifestation a Paris, nouveaux débordementsA lire aussi : Mariage Gay : fin des débats, les députés ont failli en venir aux mains

30.000 à 50.000 manifestants attendus. "Il s'agit d'un rassemblement régional, contrairement à notre dernière manif qui était nationale, donc nous attendons entre 30.000 et 50.000 personnes", a estimé auprès de l'AFP Frigide Barjot, la chef de file des anti-mariage pour tous. A la différence de la manifestation du 24 mars, qui avait réuni entre 300.000 et 1,4 million de personnes, aucun bus venu de province n'est prévu. Comme lors des manifestations précédentes, l'UMP et le Front national auront leur délégation. Le FN n'a toutefois pas appelé officiellement à manifester et a donné rendez-vous à son propre défilé du 1er mai.

Appel au calme.
Frigide Barjot, a appelé dès vendredi à Lyon les manifestants à défiler dans le calme et à "signaler toute personne suspecte" dans les cortèges. "J'appelle tous les manifestants à signaler toute personne suspecte qui aurait des foulards, des lunettes (...) qui se prépare au baston", a lancé Frigide Barjot lors d'une conférence de presse. "Ces gens-là seront priés de les enlever et de rentrer dans le rang ou de quitter la manifestation (...) J'interdis tout port de foulards ou de lunettes. On ne va rien laisser passer", a ajouté Mme Barjot. Elle a également signalé à la presse que son collectif avait décidé "de prendre des services de sécurité professionnels" et de faire de "petits escadrons volants" le long du parcours des prochaines manifestations, dont celle de ce 21 avril à Paris. Du côté des forces de l'ordre, plus d'un millier de policiers seront mobilisés.

A voir aussi :
VIDEO. Qui sont les militants radicaux opposés au mariage gay ?
Manifestation contre l'homophobie à Bastille. A deux kilomètres des troupes anti-mariage, un rassemblement des partisans de la loi, "pour l'égalité, contre l'homophobie", est organisé place de la Bastille.
 

Projet de loi sur l'emploi au Sénat, colère des communistes qui quittent l'Hémicycle

Emploi : les sénateurs PCF quittent la séance

Les sénateurs communistes, furieux du déroulement du débat sur le projet de loi sur l'emploi, ont retiré samedi soir tous leurs amendements et quitté la séance. Alors qu'ils défendaient pied à pied leur position hostile au texte en multipliant les prises de parole, le gouvernement a décidé de demander un voté bloqué, procédure parlementaire qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global à la fin de l'examen de tous les amendements. Les sénateurs communistes avaient déposé plus de 400 amendements.
"C'est un acte grave qui ne restera pas sans conséquences et sans lendemains, nous n'acceptons pas cette parodie de débat", a lancé la présidente du groupe CRC (communiste) Eliane Assassi. "Vous ne vouliez pas d'un débat au Sénat. Vous avez choisi de mettre fin au débat de manière violente, excessive", " alors que nous vous démontrions point par point que ce projet de loi, l'accord qu'il reprend, est un accord largement favorable aux intérêts patronaux", a-t-elle ajouté.
Le sénateur écologiste Jean Désessard a alors demandé une suspension de séance. "Je regrette la décision du gouvernement, je comprends les communistes, je regrette cette situation qui a conduit à ce qu'on ne puisse pas débattre des amendements", a-t-il déclaré à la reprise des débats. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, une des rares socialistes à s'opposer au texte qu'elle juge "déséquilibré", a également retiré ses amendements critiquant le recours au vote bloqué.
La discussion a ensuite repris dans un hémicycle désert et dans un climat pesant sans que Michel Sapin n'ait répondu aux communistes. Le vote du texte devait après ce retrait d'amendements intervenir dans la nuit.
 

Le plan de relance de l'aile gauche du PS

L'aile gauche du PS propose un "plan de relance écologique et social pour la France et pour l'Europe" mobilisant 43 milliards d'euros en deux ans, permettant de créer ou préserver 500.000 emplois et destiné à "s'affranchir d'une certaine orthodoxie libérale et budgétariste".

Ce plan d'une trentaine de pages, dont l'AFP a eu copie et qui sera présenté demain au Sénat, est signé de la sénatrice Marie-Noël Lienemann, d'Emmanuel Maurel, premier signataire de la motion de l'aile gauche au congrès de Toulouse, du député Jérôme Guedj, et des économistes Daniel Vasseur et David Cayla, tous membres du courant "Maintenant la gauche".

"Comme dans les années 30 aux Etats-Unis, la politique économique est redevenue restrictive trop tôt et, comme dans les années 30, il faut s'affranchir d'une certaine orthodoxie libérale et budgétariste pour mettre en oeuvre avec détermination un plan de relance, au moment où il est à la fois le plus nécessaire mais aussi le plus efficace, afin de sortir l'économie de cette spirale récessive", écrivent-ils. Et de proposer "un plan de relance sur deux ans de 43 milliards d'euros", soit "2 points de PIB, dont seulement 28 milliards d'euros financés sur fonds publics, qui constituerait le pendant du pacte pour la compétitivité adopté fin 2012". Selon leurs calculs, "il permettrait d'augmenter le PIB de 3,3 points et de créer ou préserver environ 500.000 emplois".

Ce plan est fondé sur trois piliers: "la relance de la consommation populaire: des mesures immédiates pour une reprise à court terme", "la relance par des investissements publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la réindustrialisation pour un redressement à moyen terme" et "une réforme fiscale fondatrice garante d'une croissance à long terme". La relance de la consommation passerait notamment par une amélioration "temporaire de l'indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises" et une revalorisation des aides sous condition de ressources" pour les jeunes.

La "réindustrialisation du pays" serait pour sa part fondée sur "l'innovation et la qualité", avec "la construction d'infrastructures de transport (lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways), "la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique, ou encore de la voiture électrique" et le soutien du secteur BTP via "une prime à l'achat de logements neufs" pour les plus modestes.

Les auteurs précisent que "l'apport de l'Etat pourrait donner lieu à l'émission d'un emprunt national"permettant d'"agir à un moment décisif pour notre économie". Ce plan fait suite à une résolution publique sur ce sujet adoptée lors d'une réunion du courant "Maintenant la gauche" début février


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/21/97001-20130421FILWWW00018-le-plan-de-relance-de-l-aile-gauche-du-ps.php

Popularité : la chute sans fin de François Hollande

Comme dirait la chanson il y a toujours plus profond que le fond. Pour François Hollande, la chute devient vertigineuse. Six points de moins en avril qui s’ajoutent aux six déjà perdus en mars : la glissade semble sans fin pour le président de la République.
Avec 74% de Français qui se déclarent "mécontents", le chef de l’Etat bat un record absolu sous la Ve. Jusqu’à présent, c’est Nicolas Sarkozy qui détenait ce record avec 72% de mécontents atteint en… avril 2011, c’est-à-dire un an avant la fin de son quinquennat. On assiste donc à une incroyable accélération du temps politique. Plus préoccupant surtout pour Français Hollande : il passe sous son socle électoral. Avec 25% de Français encore satisfaits, il s’éloigne des 28,6% de ceux qui avaient votés pour lui au premier tour de la présidentielle il y a un an.

13 points perdus au PS

Le recul est général. Il baisse notamment chez les professions intermédiaires traditionnellement acquises aux socialistes (de 41% à 24%), chez les professions libérales (de 38% à 29%) et même chez les sympathisants socialistes (de 77% à 64%). Dans leurs réponses, les Français interrogés par l’Ifop estiment que le Président et son gouvernement s’attardent sur des sujets non prioritaires comme le mariage pour tous et le choc de moralisation. Tout se passe comme si l’affaire Cahuzac avait mis en évidence le manque d’autorité de François Hollande. Plus que l’affaire en tant que telle, les sondés déplorent le manque de vigilance du Président lorsqu’il a choisi son ministre du Budget indélicat.
Loin d’agir comme un bouclier, Jean-Marc Ayrault baisse au même rythme que son patron : - 6 points ce mois. Le Premier ministre n’a pas plus que 30% de personnes satisfaites.
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samedi 20 avril 2013

La cote d'alerte est atteinte !

Sénat Projet de loi ANI Hollande+PS+UMP+UDI contre amendement EELV soutenu

La revue de presse décalée du 19 avril 2013


La revue de presse décalée du 19 avril 2013 par rtl-fr

Bruno Le Maire : "François Hollande est le seul responsable


Bruno Le Maire : "François Hollande est le seul... par rtl-fr

"La Chronique d'Eric Zemmour" : l'anglicisation dans l'enseignement


"La Chronique d'Eric Zemmour" : l'anglicisation... par rtl-fr

Complique pas


Complique pas par franceinter

Cohn-Bendit déplore la "paresse de la gauche"

L'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit a déploré dans Le Monde samedi "une paresse de la gauche", incarnée notamment par François Hollande, et une social-démocratie qui se retrouve "désemparée face à l'ampleur de la crise" parce qu'elle n'a "pas su se renouveler". "Globalement, il y a une paresse de la gauche", estime le député européen, qui demande "où est passée la grande réforme fiscale" de François Hollande, ou ce "qu'est devenue son idée de République contractuelle", qui "aurait pu déboucher sur une vraie décentralisation".
"Il aurait fallu trancher, oser affronter le groupe socialiste. Il ne l'a pas fait. Sur le cumul des mandats, c'est pareil, il y va à reculons. Sur le droit de vote des étrangers, il a renoncé à la bataille alors qu'il aurait pu la mener, quitte à la perdre", énumère ensuite Daniel Cohn-Bendit. "Même si cela n'est pas vrai, on a l'impression que la seule chose que son gouvernement fasse est de reprendre à son compte une politique budgétaire libérale pour tenter de démontrer qu'il a été plus efficace que Nicolas Sarkozy", explique-t-il.
Quant aux Verts, dont il s'est éloigné, Daniel Cohn-Bendit juge qu'ils "portent un discours novateur mais ils sont politiquement trop faibles et la manière dont ils s'y prennent, en disant qu'ils savent tout sur tout, ne les rend pas crédibles". Selon le député européen, qui veut prendre sa retraite politique, "la social-démocratie française, et plus généralement la social-démocratie européenne, n'ont pas su se renouveler" et "sont désemparées face à l'ampleur de la crise".
"La globalisation des crises économique, financière et écologique remet en cause l'idée traditionnelle de répartition des bénéfices de la croissance. C'est une économie nouvelle qu'il faut bâtir, une économie capable d'assumer la transition industrielle et énergétique. Si on se place dans cette perspective, faire croire qu'on peut sauver Florange ou Aulnay n'a pas de sens", ajoute Daniel Cohn-Bendit.
 

FN: "poussée ininterrompue d'adhésions"

La présidente du Front National Marine Le Pen a annoncé aujourd'hui que son parti avait déjà investi 350 têtes de liste pour les municipales de 2014, et que des électeurs déçus du PS rejoignaient de plus en plus les rangs du FN.

"Nous en sommes au niveau national à 350 investitures de têtes de liste, ce qui, à un an des municipales est absolument spectaculaire, nous enregistrons sur le terrain une grande dynamique, une envie incontestable de s'investir sur le plan des élections locales", a déclaré à la presse Marine Le Pen lors d'un déplacement en Saône et Loire auprès de militants. Selon elle, "depuis l'élection de François Hollande" le Front National "n'a eu de cesse d'enregistrer une poussée ininterrompue d'adhésions".

"Nous avons fait sauter le plafond historique des adhésions au Front National, nous ressentons sur le terrain une vraie envie d'entrer en politique" avec "des électeurs qui arrivent du Parti socialiste, ce qui est une nouveauté", s'est réjouie l'eurodéputée.

Elle a aussi évoqué "la suite ininterrompue d'affaires plus graves les unes que les autres, qui augmentent en gravité": "Cette semaine c'était l'ouverture d'une information judiciaire sur le financement de la campagne présidentielle de 2007, décidément il n'y a plus une seule campagne présidentielle qui ne fait pas l'objet de financement occulte" a-t-elle raillé.

Elle a aussi invectivé "l'affaire Lagarde-Tapie qui risque d'éclabousser la France au niveau international". "Imaginez deux minutes ce que pourrait donner la mise en examen de Mme Lagarde après les turpitudes de monsieur DSK à la tête du FMI, il est évident qu'au niveau mondial la France est salie par ces soupçons et malversations".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/20/97001-20130420FILWWW00338-fn-poussee-ininterrompue-d-adhesions.php

Mariage gay: "C'est un gigantesque gâchis", déplore Bruno Le Maire

Claude Bartolone: l'invité de Ruth Elkrief - 19/04

Hollande: "les autorités françaises ont fait leur devoir dans la dicrétion"

Mariage pour tous : l'UMP parie sur la censure de l'adoption

Alors que le mariage pour tous entame sa dernière ligne droite à l'Assemblée nationale, où les députés pourraient définitivement adopter le projet de loi mardi prochain, l'opposition n'a pas encore utilisé toutes ses cartouches. Son ultime arme législative sera un recours devant le Conseil constitutionnel, comme l'ont annoncé des députés de l'UMP vendredi matin, après une séance houleuse. Les élus comptent lancer cette procédure "mardi ou mercredi prochain", précise au JDD.fr l'UMP Philippe Gosselin, député de la Manche.
Depuis une décision du Conseil constitutionnel datant du 28 janvier 2011, l'UMP sait que le mariage homosexuel n'est pas contraire aux lois de la République. Mais l'opposition fonde ses espoirs sur le volet "adoption" du texte. Deux magistrats ont d'ailleurs publié une tribune dans La Croix, vendredi, titrée : "Et si l'inconstitutionnalité de (ce) projet de loi venait de ses conséquences sur la filiation adoptive?" La filiation est le fait d'avoir, inscrit sur son acte de naissance, une mère et un père. Or, l'adoption dite "plénière", qu'instaure le projet de loi sur le mariage pour tous, rompt tout lien de filiation entre l'enfant et ses parents biologiques. Dans le cas de couples homosexuels, seuls ses deux pères ou ses deux mères sont liés à leur enfant.

Les "principes fondamentaux" surinterprétés?

Problème : la Cour de cassation a estimé, dans deux arrêts du 7 juin 2012, que l'inscription d'un enfant né de deux parents du même sexe dans les registres de l'état civil est contraire au "principe d'altérité sexuelle". "C'est pourquoi le volet 'adoption' du texte est fragile", assure Philippe Gosselin qui en appelle aux Principes fondamentaux reconnus par les Lois de la République (PFRLR). En effet, les Sages ne s'appuient pas sur la seule Constitution : ils prennent en compte la jurisprudence des hautes instances juridiques, les traités internationaux mais aussi des textes moins connus tels les PFRLR. En juin 2012, la Cour de Cassation s'est d'ailleurs appuyée sur le PFRLR imposant la définition hétérosexuée du mariage.
Tous les spécialistes du droit n'ont pas la même analyse. Ainsi, Alexandre Viala, professeur de droit à l'Université de Montpellier I, accuse une partie de la communauté scientifique de servir les opposants au mariage pour tous : "Nul ne saurait, fût-ce au nom de la connaissance savante d’une supposée tradition législative, dicter au juge constitutionnel ce qu’il doit déduire de celle-ci." "Le PFRLR est une catégorie désignée par le préambule de 1946 (repris en 1958 dans celle de la Ve République, Ndlr) dans lequel le Conseil constitutionnel est libre de ranger la chose qu'il entend", écrit-il pour la Revue des droits et des libertés fondamentaux.

D'autres motifs de censure

Le Conseil constitutionnel pourrait au contraire s'inspirer de la condamnation de l'Autriche par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour discrimination envers les couples homosexuels dans un cas d'adoption. Dans le cadre de cette affaire, les magistrats autrichiens avaient estimé que le terme de "parents" impliquait que ceux-ci soient de sexe différent. Principe récusé par la CEDH qui a validé l'adoption plénière.
La décision des Sages n'a donc rien de prévisible. "C'est pour ça que je reste prudent quant à l'inconstitutionnalité de l'adoption plénière. Mais, parfois, le Conseil constitutionnel étonne en censurant la loi pour des motifs qui nous apparaissaient pas évidents", note Philippe Gosselin. Le député UMP de la Manche indique d'ailleurs "vouloir s'appuyer sur d'autres textes que les PFRLR". Ainsi, au nom de "l'ordre public international" ou du principe d'"intelligibilité de la loi" (la loi doit être applicable), le projet de loi sur le mariage pour tous pourrait être en partie retoqué. Pour l'opposition, la censure d'un seul article du texte serait vécue comme une victoire.
 

Cahuzac: Moscovici a fait "une erreur"

Pierre Moscovici "a commis une erreur" en commandant une enquête administrative sur la détention, alors présumée, d'un compte en Suisse non déclaré par Jérôme Cahuzac, estime ce samedi Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie les Verts.

Le ministre de l'Economie et des finances a réaffirmé mercredi devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale avoir géré d'une façon "irréprochable" le cas de son ex-ministre du Budget. L'opposition lui reproche soit de ne pas avoir été assez curieux sur le compte illégal que Jérôme Cahuzac a avoué avoir détenu en Suisse pendant près de 20 ans, soit d'avoir cherché à couvrir l'ex-pièce maîtresse du gouvernement.

"Pierre Moscovici a commis une erreur en commandant une enquête administrative, parallèlement à celle de la justice", dit Pascal Durand ce samedi dans un entretien au Parisien. "Je ne demande évidemment pas sa démission, mais j'aimerais qu'il ait la capacité de dire : j'ai commis une erreur", ajoute-t-il.

Paris a adressé une demande d'entraide fiscale le 24 janvier à la Suisse pour savoir si l'ex-ministre du Budget avait un compte à la banque UBS. Le parquet de Paris avait de son côté ouvert une enquête préliminaire de police le 8 janvier, avant d'ouvrir le 19 mars une information judiciaire contre X visant Jérôme Cahuzac.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/20/97001-20130420FILWWW00303-cahuzac-moscovici-a-fait-une-erreur.php

La France ne paie plus pour ses otages - 19/04

vendredi 19 avril 2013

Attentats à Boston, Libération de la famille otage et manifestation musclée

Hollande sommé de parler du Tibet

Le groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, qui a reçu jeudi le Premier ministre tibétain en exil Lobsang Sangay, appelle François Hollande à ne pas exclure le Tibet des discussions avec Pékin lors de sa visite en Chine, selon un communiqué vendredi.
"Avec le groupe d'études sur la question du Tibet, nous appelons le président François Hollande à ne pas exclure la question du Tibet des discussions avec les autorités chinoises lors de sa prochaine visite à Pékin. La France, en partenariat avec l'Union européenne, doit porter l'étendard de la liberté tibétaine" alors que l'autonomie de cette région, "inscrite dans la loi chinoise, n'est pas respectée", a indiqué le co-président de ce groupe, le député socialiste Jean-Patrick Gille.
 

Royal s'en prend au directeur de la BPI

La vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI), Ségolène Royal, a qualifié aujourd'hui à Rouen "de grave dérapage" les propos du directeur général de cet établissement qui a déclaré mercredi que le sauvetage de Petroplus ou des hauts-fourneaux de Florange n'aurait pas représenté "un bon business".

"Les déclarations du directeur général de la BPI sont un grave dérapage, déjà condamné par le ministre du Redressement productif, qui n'ont aucune raison d'être et qui ne se reproduiront pas", a déclaré Ségolène Royal devant une délégation de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne près de Rouen.

L'ancienne candidate à l'élection présidentielle a affirmé que la BPI aurait aidé le site si un repreneur avait été retenu par le tribunal de commerce.

Un sauvetage de la raffinerie Petroplus ou des hauts-fourneaux de Florange en Moselle n'aurait pas représenté "un bon business" pour la BPI, avait déclaré son directeur général Nicolas Dufourcq. Après ces propos, la BPI avait précisé qu'elle ne pouvait intervenir qu'en qualité de co-investisseur au côté d'un repreneur privé.

"La BPI est là pour prendre des risques, parfois elle perdra, parfois elle gagnera", a expliqué Ségolène Royal, qui était venue à Rouen au conseil régional de Haute-Normandie pour présenter cette nouvelle banque.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/19/97002-20130419FILWWW00483-royal-s-en-prend-au-directeur-de-la-bpi.php

Otages: "Je pense que je vais les ramener demain matin première heure", dit Fabius

Najat Vallaud-Belkacem est pour l'égalité des sexes en entreprise


François Bayrou : "l'exhibitionnisme de patrimoine me laisse indifférent"


Hidalgo veut créer "10.000 logements par an"

La candidate PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo a indiqué vendredi qu'elle travaillait sur l'"objectif de production de 10.000 logements par an" dans la capitale, appelant à la "mobilisation générale, notamment avec le secteur privé" sur ce sujet. Interrogée sur France 2 sur le problème majeur du logement à Paris, la première adjointe de Bertrand Delanoë a déclaré vouloir "une mobilisation générale notamment avec le secteur privé". "Je suis en train de travailler sur cet objectif de production de 10.000 logements par an, sociaux et classes moyennes".
Elle a évoqué la création d'"une agence immobilière public-privé" afin, notamment, de "créer les conditions de la confiance avec les propriétaires". "Je veux mobiliser aussi une offre de logements vacants, il y a environ 200.000 logements vacants aujourd'hui à Paris", a-t-elle dit.
 

Ayrault a acquis "une nouvelle dimension"

Le sénateur PS de l'Isère André Vallini a jugé vendredi que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait acquis "une nouvelle dimension" avec l'affaire Cahuzac Dans une interview publiée sur le site internet du Journal du Dimanche, l'ancien porte-parole de Lionel Jospin a dit : "Jean-Marc Ayrault encaisse bien les coups. Je constate même que l'affaire Cahuzac lui a fait acquérir une nouvelle dimension, notamment face aux attaques permanentes de l'opposition".
Interrogé sur le manque d'autorité du chef du gouvernement, l'ancien député PS a au contraire salué la personnalité de Jean-Marc Ayrault, qui "n'est pas un adjudant-chef" mais "quelqu'un qui croit au collectif".
 

Juppé: Hollande aurait pu "apaiser le débat"

Alain Juppé s'est dit vendredi "préoccupé" par l'ambiance politique "délétère" et la "radicalisation" autour du mariage homosexuel, en estimant que le président de la République aurait pu "apaiser le débat" en disant "on garde le mariage, mais on ne fait pas l'homoparentalité".
"On assiste à une forme de radicalisation qui nous préoccupe tous, elle se polarise en ce moment sur le débat sur le mariage homosexuel", a déclaré le maire de Bordeaux à des journalistes, en marge d'une réunion à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). "Le Parlement français travaille, ce qui est détestable aujourd'hui c'est la radicalisation dans la rue, la violence, la récupération par des mouvements extrémistes, et des actes d'homophobie qui ne sont pas acceptables", a estimé l'ex-Premier ministre.
 

Bruno Le Maire : "François Hollande est le seul responsable du gâchis"

Mariage homo : dialogue impossible

Libération des otages: un "immense soulagement" pour Hollande - 19/04

Politique Première: le mariage pour tous provoque de grosses tensions à l'Assemblée

Bourdin direct: Emmanuel Todd - 19/04

Cambadélis (PS) : "la cote d'alerte"

Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste, estime dans Le Figaro de vendredi que "la cote d'alerte est atteinte pour le PS" dans le climat de crise actuel. "Notre dispositif ne fonctionne pas. Il faut resserrer les liens entre le président, le Premier ministre, le parti et les différents leader du parti de façon que le dispositif soit plus réactif et plus combatif", affirme le député de Paris, candidat malheureux au poste de premier secrétaire occupé par Harlem Désir.
"La cote d'alerte est atteinte pour le PS. Son leadership est contesté. Il n'est pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés", assène Jean-Christophe Cambadélis.
 

L'expresso du 19 avril

L'attaque

Dans une interview au Figaro, Jean-Christophe Cambadélis estime que "la cote d'alerte est atteinte pour le PS" dans le climat de crise actuel. "Notre dispositif ne fonctionne pas", affirme le député de Paris, candidat malheureux au poste de premier secrétaire occupé par Harlem Désir. "Son leadership est contesté. Il n'est pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés", assène Cambadélis.

La mise au point

Invité de Public Sénat, le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies a justifié l'accélération du calendrier parlementaire sur le mariage pour tous, qui a provoqué la colère des opposants au texte. "Notre analyse, c'est de dire : 'Il faut en finir avec cette affaire'", a-t-il asséné. Selon lui, "il n'y a jamais eu autant de débat. La société a été traversé par ce débat." Et d'insister : "Il est temps démocratiquement de clore ce débat."

Le choix

Bruno Le Maire a indiqué sur RTL qu'il s'abstiendrait lors du vote solennel sur le mariage pour tous, mardi à l'Assemblée nationale, alors que l'UMP votera dans sa très grande majorité contre le texte. "Nous aurions dû garantir les mêmes protections aux couples homosexuels qu'aux couples hétérosexuels", a estimé l'ancien ministre. "Nous avions promis le statut du beau-parent", a-t-il aussi rappelé. "Le sens de mon abstention, c'est de dire : 'Nous aurions du faire ces deux réformes'."
 
 

L'UMP continue "la défense de la famille"

L'UMP, qui déposera un recours devant le Conseil constitutionnel contre le mariage homosexuel, entend continuer le combat de façon plus large, "pour la défense de la famille", ont déclaré aujourd'hui ses orateurs à l'issue du débat à l'Assemblée nationale. Ce recours sera déposé après le vote solennel des députés, mardi.

"Ce n'est pas terminé, parce que tant qu'une loi n'est pas promulguée, les choses ne sont pas faites, et donc maintenant, nous allons travailler sur notre recours au Conseil constitutionnel, et continuer aussi la mobilisation : il y a le texte du mariage mais il y a aussi les attaques à répétition contre la famille, sur les allocations familiales, la prestation d'accueil du jeune enfant, le matraquage fiscal sur les familles", a dit à la presse le président du groupe UMP,
Christian Jacob.

"On est fatigués et déçus. Déçus de la manière dont s'est déroulée cette seconde lecture. Ca a été une caricature d'un bout à l'autre", avec "une procédure complètement accélérée, la décision du temps programmé, le refus de porter ce temps à 50 heures au mépris de notre règlement, le gouvernement qui ne répond pratiquement à aucune des questions que nous posons, la majorité qui ne défend pas son texte", a-t-il déploré. Les
incidents de séance, "il faut les relativiser, ils sont toujours regrettables mais c'est aussi ce qui arrive quand on veut fonctionner à marche forcée", a dit M. Jacob.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/19/97001-20130419FILWWW00304-l-ump-continue-la-defense-de-la-famille.php

Mariage homosexuel: nuit de tension à l'Assemblée nationale - 19/04

Crise: Hollande cherche la sortie


Crise: Hollande cherche la sortie par LeHuffPost

Valérie Pécresse : "François Hollande est un hypocrite" 18/04


Valérie Pécresse : "François Hollande est un... par rmc

Hollande à Roissy: la sécurité des Français est "garantie"

Le crédit d'impôt "pas encore suffisamment utilisé (Ayrault)

Investissements qataris, "hold up" pour les élus de banlieues - 18/04

Mariage homo: Cochet assume ses propos - 18/04

Le dircab’ de Montebourg PDG d’Arianespace

Stéphane Israël, directeur de cabinet du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg depuis mai 2012, a été nommé jeudi PDG d'Arianespace en remplacement de Jean-Yves Le Gall, a annoncé le numéro un mondial des lancements de satellites.
Né en 1971, Stéphane Israël a été nommé magistrat à la Cour des comptes en 2001 à sa sortie de l'ENA et a notamment participé dans ces fonctions à des missions sur la politique spatiale, a indiqué Arianespace dans un communiqué. En 2007, Stéphane Israël a rejoint l'industrie aéronautique et spatiale, d'abord comme conseiller du PDG d'EADS Louis Gallois, puis en occupant des responsabilités opérationnelles au sein d'Astrium Space Transportation et d'Astrium Services, filiales spatiales d'EADS.
 

jeudi 18 avril 2013

Mariage pour tous: la droite tiraillée

La défiance des Français envers Hollande s'accentue

Un an après l'élection de François Hollande, 58% des Français estiment que la situation de la France s'est détériorée, contre 6% qui pensent qu'elle s'est améliorée, selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI publié ce jeudi. Par comparaison, ils n'étaient que 47% à évoquer une situation qui se détériore dans une enquête similaire publiée six mois après le retour des socialistes au pouvoir, en octobre. Mais, selon le même sondage, 29% des Français pensent que l'opposition de droite ferait mieux que le gouvernement, 24% jugeant qu'elle ferait moins bien et 47% «ni mieux ni moins bien».
Seuls 26% des Français se déclarent satisfaits de l'action de François Hollande, soit un niveau historiquement bas cohérent avec une autre enquête mensuelle d'OpinionWay dont les résultats ont été publiés le week-end dernier. Par domaines d'actions, le niveau de mécontentement est le plus élevé pour la lutte contre le chômage, contre les déficits et la dette et la politique fiscale.
Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 28% d'intentions de vote devant François Hollande (23%). Marine Le Pen, qu'un autre sondage publié mercredi donnait à égalité avec le chef de l'Etat, suivrait en troisième position (21%). Pour un second tour, Nicolas Sarlozy est crédité de 53% d'intentions de votes. Le sondage a été réalisé les 16 et 17 avril auprès d'un échantillon de 1.022 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1140637/20130418-defiance-francais-envers-hollande-accentue

François Hollande: la gestion de ses déplacements - 18/04

Hollande à Roissy: "mascarade" (UMP)

Bruno Beschizza, secrétaire national UMP en charge de l'emploi des forces de sécurité, a dénoncé "la mascarade du déplacement 'non programmé'" de François Hollande aujourd'hui à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.

"Déclarant que 'la sécurité des Français est garantie', François Hollande décrédibilise cette mise en scène régalienne. Si garantie il y a, c'est une garantie du déni des conséquences désastreuses de la politique menée en matière de sécurité depuis 11 mois", écrit-il dans un communiqué.

"Depuis 11 mois, François Hollande avec Mme Taubira mène en effet une politique laxiste en matière de sécurité avec la suppression des peines planchers, la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, la remise en cause de la création de nouvelles places de prison, etc. Comment croire une seule seconde que c'est avec moins de fermeté que l'on aura plus de sécurité?", interroge Beschizza.


Pour le responsable UMP, "alors qu'au même moment avait lieu dans Paris une nouvelle attaque à main armée d'un fourgon, les déclarations du président de la République résonnent au mieux comme un déni de réalité, au pire comme de l'amateurisme".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/18/97001-20130418FILWWW00587-hollande-a-roissy-mascarade.php

Pour 3 Français sur 4, parlementaire est un métier à plein temps - 18/04

Le Pen : "Les disparus ont toujours un bonus"

Bartolone, l'homme qui dérange - 18/04

Bourdin direct: Laurent Wauquiez - 18/04

Hollande à Roissy: "Pas de raisons d'élever le niveau de vigilance" - 18/04

Arnaud Montebourg : L'État ne peut pas faire des miracles

David Douillet briguerait la mairie de Rouen

L'ancien judoka, ex-ministre UMP, et actuel député des Yvelines, David Douillet serait décidé à briguer le mairie de Rouen en Seine-Maritime en mars 2014, selon les informations du Parisien. "Il y réfléchissait depuis plusieurs semaines. Il a très envie d'y aller", précise son entourage. Natif de la région, David Douillet pourrait retrouver face à lui, Valérie Fourneyron, l'actuel ministre des Sports, qui a cédé sa place en juin à la mairie pour entrer au gouvernement.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/David-Douillet-briguerait-la-mairie-de-Rouen-602621

L'expresso du 18 avril

La phrase

"L'Etat peut beaucoup mais ne peut pas tout", a déclaré sur RTL le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, au sujet de la raffinerie Petroplus. Une référence à la phrase de Lionel Jospin, face aux salariés de l'usine Michelin : "L’État ne peut pas tout."

Le chiffre : 1.000

C'est le nombre de postes d'enseignants remplaçants qui seront créés à la rentrée 2013, a annoncé Vincent Peillon dans un entretien au Parisien. Le ministre de l'Education nationale entend remédier à une situation qui n'est "pas acceptable" avec des élèves qui peuvent se retrouver plusieurs semaines sans professeur.

L'attaque

Sur France Info, Valérie Pécresse est revenue sur l'audition de Pierre Moscovici la veille à l'Assemblée nationale sur son rôle dans l'affaire Cahuzac. L'ancienne ministre UMP a dénoncé une "absence d'intervention incompréhensible" dès qu'"il y avait des doutes". "Bizarrement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne demandent à aucun moment, ni à Manuel Valls, ni à Pierre Moscovici de faire la vérité. Comme si la vérité les dérangeait", a-t-elle estimé.

Le conseil

Interrogé sur i-Télé pour savoir si la droite reviendrait sur la loi sur le mariage pour tous en cas de retour au pouvoir en 2017, Luc Chatel a conseillé à l'UMP de ne pas trop s'avancer. "J'encourage mes amis à faire preuve de réflexion", a déclaré l'ancien ministre. "Ça serait faire un bien beau cadeau au Parti socialiste de devoir nous justifier aujourd'hui de ce que sera notre attitude en 2017 (...) Naturellement, on ne reviendra pas sur les personnes qui ont été mariés", a-t-il poursuivi.

La polémique

Plusieurs responsables UMP étaient interrogés sur l'agression de trois employés d'un bar gay du centre de Lille mercredi soir. Condamnant, ces violences, Christian Jacob a expliqué : "Le cœur de la manifestation, ce sont des grands rassemblements très pacifiques, avec une bonne humeur qui respire dans ces manifestations." Laurent Wauquiez s'est aussi justifié sur BFMTV : "Pour moi le casseur qui tient des propos homophobes n'a rien à voir avec ce que je défends."
 

Sécurité: Valls convoque une réunion

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a pris l'initiative d'une réunion place Beauvau aujourd'hui avec les forces de l'ordre, destinée notamment à "renforcer les dispositifs de sécurisation" des manifestations des opposants au mariage homosexuel après les incidents des derniers jours.

"Le ministre de l'Intérieur dirigera ce jour (jeudi) à 12h00 une réunion avec l'ensemble des services de police et de gendarmerie afin de renforcer les dispositifs de sécurisation des manifestations suite aux débordements des derniers jours", écrit l'Intérieur dans un communiqué.

Il s'agit également de "prévenir les agressions à caractère homophobe telles celles survenues récemment à Paris ou Lille", ajoute le communiqué précisant que le ministre s'exprimera devant la presse à l'issue de cette réunion.

M. Valls a condamné les "violences" survenues mercredi soir à Paris en marge d'une manifestation d'opposants au mariage homosexuel "malgré les engagements pris par les organisateurs". Il a également condamné l'agression "homophobe" le même soir dans un bar gay de Lille.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/18/97001-20130418FILWWW00471-securite-valls-convoque-une-reunion.php

Pécresse : "aucun geste de pacification"

Frigide Barjot, Cahuzac et les kiosques à journaux: les cartons de la semaine

"Les mêmes éléments de langage que DSK"


"Les mêmes éléments de langage que DSK" par Europe1fr

ZAPPING ACTU DU 17/04/2013


ZAPPING ACTU DU 17/04/2013 par lezapping

Le pacte de stabilité présenté au Conseil des ministres - 17/04

Ayrault aux députés UMP: "vous salissez"

Jean-Marc Ayrault a reproché aujourd'hui à l'opposition d'"insinuer, distiller, dénigrer, salir" le chef de l'État et le gouvernement, toujours visés par les députés UMP à propos de l'affaire Cahuzac.

Le premier ministre, auquel l'opposition reproche régulièrement de laisser ses ministres répondre à sa place dans l'hémicycle, a cette fois répondu aux attaques virulentes du député (UMP) Philippe Meunier qui a demandé la démission du chef de l'Etat. "Vous pouvez insinuer ce que vous voulez mais cela ne sert à rien", a déclaré Ayrault lors de la séance des questions.

"Je vous demande un minimum de respect pour le président de la République dans l'intérêt du fonctionnement de nos institutions et de notre pays", a ajouté le premier ministre. "Vous insinuez, vous distillez, vous dénigrez, vous salissez, vous n'avez rien d'autre à dire et vous vous croyez dignes?", a t-il lancé.

Philippe Meunier a ensuite été rappelé verbalement à l'ordre par le président PS de l'Assemblée, Claude Bartolone, qui a invoqué l'article 73-5 du règlement de l'Assemblée. Celui-ci punit les députés qui profèrent injure ou menace contre le président de la République, le premier ministre ou le gouvernement.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/17/97001-20130417FILWWW00478-ayrault-aux-deputes-umpvous-salissez.php

Ayrault récuse tout différend avec Bartolone

Jean-Marc Ayrault a affirmé mercredi ne pas avoir de "différend" avec Claude Bartolone à propos de la publication des patrimoines des parlementaires. Le président socialiste de l'Assemblée nationale a fait part ces derniers jours de ses "réserves" sur le projet de loi du gouvernement qui propose d'obliger les parlementaires à publier leur patrimoine, comme c'est désormais le cas pour les membres du gouvernement.
"Je n'ai pas de différend avec le président de l'Assemblée nationale", a dit le Premier ministre devant la presse parlementaire. "J'exprime le point de vue du gouvernement", a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement a confirmé que le projet de loi sur la moralisation de la vie politique serait présenté mercredi prochain en conseil des ministres et qu'il comporterait trois volets, et d'abord celui relatif à la transparence de la vie publique avec la publication des patrimoines.
 

mercredi 17 avril 2013

Sondage : la popularité de Hollande s'effondre chez les plus démunis

Le chef de l'Etat subit une nouvelle érosion de sa popularité en avril avec -4 points, selon l'Observatoire de l'opinion de l'institut LH2 pour Le Nouvel Observateur.
Les mois passent et l'impopularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault ne cesse de grandir. Ce mois-ci, le chef de l'Etat et le Premier ministre perdent de nouveau quatre points dans l'Observatoire de l'opinion de l'institut LH2 pour Le Nouvel Observateur. Le successeur de Nicolas Sarkozy ne recueille plus que 32% d'opinions favorables, niveau le plus bas dans ce baromètre depuis le début de son mandat.
Signe plus inquiétant pour François Hollande, ce sont chez les Français les plus touchés par la crise qu'il recule le plus sensiblement. "Si la baisse de confiance concerne l'ensemble des Français, elle semble toucher plus particulièrement les personnes les plus défavorisées et les personnes les plus fragiles sur le marché de l'emploi. François Hollande perd ainsi 6 points auprès des jeunes à 37% d'opinions positives, 19 points auprès des foyers dont le revenu est inférieur à 1200€ (à 25%) et 7 points auprès des personnes dont le niveau d'études est inférieur au Bac (à 28%)", souligne LH2.
Le Premier ministre ne recueille pour sa part que 31% d'opinions favorables. Il est fortement sanctionné par les 18-24 ans (six points de moins, à 36%) et seuls 52% des sympathisants de gauche disent désormais avoir une image positive de lui (-9 points).
Sondage réalisé les 12 et 13 avril par téléphone auprès d'un échantillon de 957 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).
 

Affaire Cahuzac: Moscovici se défend (encore) d'avoir su

Auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Pierre Moscovici a défendu sa gestion du dossier Cahuzac, répétant les mêmes arguments pour contrer les mêmes attaques de la droite, toujours pas convaincue.
"Je suis un ministre qui n'a rien à se reprocher". Mis en cause par l'opposition pour sa gestion du cas Cahuzac, Pierre Moscovici s'est défendu ce mercredi devant les députés de la commission des Finances.

Une demande d'entraide rapide

Le 14 décembre 2012, l'Administration fiscale adresse à Jérome Cahuzac un formulaire l'invitant à signaler s'il a effectivement un compte non déclaré à l'étranger. Un préalable indispensable à toute demande d'entraide fiscale à la Suisse. Le ministre a 30 jours pour répondre. La missive du Fisc restera lettre morte.
La demande d'entraide est adressée aux autorités helvétiques le 24 janvier. Le lendemain, Pierre Moscovici rencontre son homologue suisse. Il profite de l'occasion pour lui demander de "répondre vite" à la requête française. Le traitement moyen d'une telle demande est d'un an. Cela durera en l'espèce une semaine. Pourquoi avoir agir si vite ? Pour "connaitre la vérité" plaide le ministre, qui se défend de toute intervention politique et invoque une démarche administrative.

Une demande d'entraide large

C'est le coeur de la défense de Pierre Moscovici. L'opposition lui reproche d'avoir adressé une demande volontairement restrictive aux autorités suisses, afin de blanchir Jérôme Cahuzac. Pierre Moscovici affirme de son côté avoir posé les "questions les plus larges possibles". Une argumentation en trois temps.
Selon le patron de Bercy, la question à la Suisse portait sur l'existence et la clôture d'un compte à l'UBS mais également son transfert. Dans cette hypothèse, le ministre assure avoir demandé l'Etat ou le territoire de destination du compte litigieux. En clair, l'éventualité d'un compte du ministre du Budget à Singapour était intégrée dans la requête française.
Jérôme Cahuzac clôture son compte à l'UBS en 2000. C'est alors l'établissement suisse Reyl et Cie qui héberge l'argent de l'ex-ministre du Budget. Le compte sera transféré à Singapour en 2009. Or, la France a limité sa demande d'entraide à la période postérieure à 2006. Pourquoi? Car c'est la règle, plaide le ministre. La convention fiscale liant la France et la Suisse est entrée en vigueur en 2010. Ce n'est qu'au titre des bons offices que la Suisse aurait accepté de remonter jusqu'à 2006. Prescription fiscale française oblige, il était impossible d'aller plus loin, soutient Pierre Moscovici.
Mais alors, pourquoi la demande d'entraide fiscale adressée le 24 janvier par Bercy à la Suisse ne portait-elle que sur l'éventualité de l'existence d'un compte à la banque UBS et excluait toute autre banque, comme la Reyl? Le ministre soutient qu'il disposait à l'époque de peu d'informations sur les liens entre cette banque et son ministre délégué. Or, "on ne pouvait pas interroger toutes les banques", proteste le ministre de l'Economie. Poser une question ouverte à l'administration suisse était selon lui impossible car assimilé à de la "pêche aux renseignements". A la lumière des informations de Pierre Moscovici, seule l'UBS pouvait être interrogée.

Singapour, le grand absent ?

Pourquoi l'administration fiscale n'a pas saisi Singapour? Le ministre de l'Economie explique que l'Etat n'avait "aucune raison" d'interroger Singapour dès lors que la Suisse avait précisé que Jérôme Cahuzac n'avait pas de compte UBS en 2010.
Aux accusations de l'opposition, Pierre Moscovici oppose une défense claire. Reste à savoir si elle résistera aux assauts de la droite.... ou à d'éventuelles nouvelles révélations.

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