"Je peux vous dire que le président de la République n'avait pas d'information", a assuré sur France Inter Jean-Marc Ayrault en réaction aux propos Jérôme Cahuzac, qui a dit mardi sur BFMTV "ignorer" le "degré de connaissance" du président dans cette affaire. "S'il avait eu des informations, vous imaginez qu'il aurait été ministre du Budget?", a encore questionné le Premier ministre qui a dénoncé "une opération de communication pathétique. On n'est pas en Amérique, on est en France." Lire aussi : La "part d'ombre" de Cahuzac
La phrase
"La question de la mairie de Paris n'est pas de savoir s'il y a une brune ou une blonde à l'arrivée mais de savoir s'il y aura un projet pour les Parisiens", a déclaré sur Canal+ la candidate socialiste Anne Hidalgo, qui affrontera notamment l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet.
La mise en garde
"Le gouvernement doit donner un geste d'apaisement et revenir au calendrier initial" sur le projet de loi sur le mariage pour tous, a estimé sur RTL Jean-Pierre Raffarin. "On voit bien, pour parler à la De Gaulle, qu'il y a une menace de chienlit dans le pays", a poursuivi l'ancien Premier ministre, avant de prévenir : "Le gouvernement doit faire des gestes sinon il sera responsable des violences"
La réaction
Jean-Marc Ayrault a réagi sur France Inter, aux commentaires du FMI et du Haut conseil des finances publiques, qui jugent les prévisions économiques du gouvernement optimistes. "Elles sont surtout volontaristes", a corrigé le Premier ministre. Et d'ajouter : "Le choix du gouvernement, c'est de mener jusqu'au bout ces réformes, sinon c'est à désespérer."
Le soutien
"A quoi sert Arnaud Montebourg?", a demandé sur i-Télé Christophe Barbier à François Rebsamen. "A sauver l'emploi", a répondu le président du groupe socialiste au Sénat. "Se battre pour préserver l'emploi, c'est le travail d'Arnaud Montebourg, il le fait avec courage", a ajouté le maire de Dijon.
Le désaccord
Une nouvelle fois, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a exprimé sur Europe 1 ses réserves sur la publication des déclarations de patrimoines des ministres et parlementaires. "Je pense qu'il vaut mieux avoir un système qui soit bon et dans la durée (…). Aujourd'hui, je suis persuadé qu'avec Jean-Pierre Bel, les sénateurs et les députés, nous pouvons voter une loi à une très grande majorité qui ne sera pas simplement une loi de circonstance mais qui garantira la transparence et l'honnêteté des élus sur la durée".
L'attaque
"Il n'y a pas de chef d’Etat, pas d'autorité", a estimé l'UMP Bruno Le Maire sur BFMTV. Et d'ajouter : "Ce gouvernement est pétri de contradictions. Chacun dit ce qu'il veut sur la politique sur la croissance. Il n'y a plus de Premier ministre, chacun aspire à être Premier ministre. Ça n'est pas comme ça qu'on gouverne le pays."
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