"Cette affaire n'est pas tranchée puisque je dois dans les prochaines semaines me rendre devant le Haut Conseil (de la famille, ndlr), où tous les partenaires autour de la table pourront en débattre avec moi", a-t-il précisé.
Le président François Hollande avait déjà annoncé le 28 mars sur France 2 que "les plus hauts revenus" n'auraient plus "les mêmes allocations", sans entrer dans les détails.
L'objectif de cette réforme est de faire des économies pour ramener à l'équilibre la branche famille de la sécurité sociale, dont le besoin de financement est évalué à 2,2 milliards d'euros à l'horizon 2016. Le sujet est ultra sensible. Aujourd'hui, les allocations familiales sont versées à tous les foyers, sans condition de ressources, à partir du deuxième enfant, un principe auquel la droite et les associations familiales sont particulièrement attachées.
Si le premier ministre précise que le gouvernement n'a pas arrêté les seuils de revenus à partir desquels les allocations baisseraient, son cadrage (15% des familles concernées) rappelle très nettement le deuxième scénario le plus dur proposé dans le rapport remis la semaine dernière par le président du Haut conseil de la famille, Bertrand Fragonard. Ce qui permet de déduire, à partir des déclarations de Jean-Marc Ayrault, les seuils de revenus à partir desquels lles familles seraient touché par la future baisse des allocations.
Cette proposition toucherait en effet 17% des familles pour dégager 1 milliard d'euros d'économies. Les ménages de deux enfants gagnant plus de 5072 euros par mois verraient leurs allocations baisser progressivement en fonction de leurs revenus, un dispositif qui permet d'éviter un effet de seuil trop brutal. A partir d'un deuxième plafond, soit 7101 euros, les ménages ne percevraient qu'un quart des allocations de départ. Pour les familles de trois enfants, le premier seuil est fixé à 5847 euros, le second à 7876 euros.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/17/97002-20130417FILWWW00312-baisse-des-allocations-pour-15-des-francais.php
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